Paradis perdu
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Paradis perdu

Paradis perdu

Une performance faite par la photographie, dit l'artiste à propos de la série < Paradis perdu>. Cette sculpture du temps est un paradoxe qui se projette dans la narration, mais qui, cette fois-ci, saisit un instant.

On y trouve en premier plan lenteur et douceur qui vont examiner les choses en séjournant dans le temps où de petits elfes sortent d'une utopie.

Jouent-elles simplement ? Au-delà, ces lutins absorbés nous semblent dans une transmutation des affaires déraisonnée. Ces traits récurrents de clones de l'auteur sont prêts à rester infiniment petits dans l'immensité. La naïveté qui surgit de l’image n’est qu'apparente, on assiste à une quête, une quête vers l'inaccessible rêve de n'être qu'insouciance…

Elle nous invite à un voyage singulier, mêlant le mythe et l'événement actuel en de multiples interprétations. Nous y rencontrons une réalité impossible qui nous met face à une certaine ambivalence.

Cette vision d'un monde qui oscille entre la lumière et l'ombre, franchissant sans cesse la frontière entre l'individu et la société, un journal qui se situe entre l'Utopie et la Dystopie, seule capable d'infiltrer un réel que nous savons complexe et insaisissable.


D. du Moulin

 

Dans l'imaginaire de mes petits êtres, je me retrouve dans un jeu de rôle au-delà des frontières, comme dans "Alice aux pays des merveilles", ou Eloy dans "La Machine à explorer le temps", ou encore, tel un chat sans nom dans "Je suis un chat" de l'écrivain japonais Sosuke Natsume. Cette vision inférieure est un moyen onirique mais aussi satirique d’évoquer des questionnements.

J'éveille par cet œil, je juxtapose mon journal avec les phénomènes de la société, une sorte de camouflage.

Miwa N.